Roccat Kone Aimo Remastered : Test & Avis

Pour terminer ma série de tests de souris gamer, je vous invite à découvrir le test de la Roccat Kone Aimo, dans sa version Remastered. Celle-ci mise sur ses multiples boutons, son RGB ou encore son joli design pour vous convaincre de vous la procurer. Disponible en noir blanc, elle est relativement volumineuse et se destine donc principalement aux grandes mains. Découvrez le test en détail dès maintenant.

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Caractéristique de la Roccat Kone Aimo Remastered

Roccat Kone Aimo Remastered : vue d’ensemble
Connexion : souris gamer filaire
Dimensions : 12,5 x 8,5 x 4,0 cm
Poids : 130 g
Câble : flexible et tressé, longueur de 1,8 m
Capteur optique : Roccat Owl-Eye
Fréquence : 1000 Hz (1 ms, paramétrable)
Accélération : 50G
Boutons : clics gauche / droite, molette, 2 centraux, 2 latéraux et l’Easy Shift
Boutons paramétrables : oui, tous 
Plages de DPI : 400 ; 800 ; 1200 ; 1600 ; 3200
DPI max (pas par défaut) : 16 000 DPI
Vitesse : 250 IPS max.
RGB : 5 zones indépendantes
Logiciel : oui, Roccat Swarm
Garantie : 2 ans

Réception du colis & unboxing

J’ai passé la commande via Amazon et l’ai reçu plutôt rapidement. Je constate que la boîte est un peu abîmée et, surtout, au moment du test, que la molette est tout simplement défectueuse. Un problème apparemment connu du fabricant, qui invite à renvoyer la souris gamer sous garantie.

Bref, après cette première expérience pas incroyable, j’ai fait remplacer la souris, toujours via Amazon. Je l’ai reçu vraiment rapidement, sous 2 jours, et cette fois l’état du colis était irréprochable.

A l’ouverture, je découvre un packaging très minimaliste. La souris est dans son étui en plastique, avec des protections bleues pour les patins. J’aurais tout de même bien aimé un embout pour le câble USB.

Bref, c’est très (trop ?) simpliste. Pas de goodies, juste un guide pour les touches en anglais et avec une petite section en français indiquant qu’il faut télécharger le logiciel sur le site officiel du fabricant.

Design : esthétique & qualité de fabrication

Visuellement, la souris gamer Roccat Kone Aimo présente très bien, avec des plastiques de qualité. Le cordon USB souple et tressé offre une belle longueur d’1,8 m, mais je le trouve tout de même assez fin en comparaison d’une Corsair Dark Core Pro RGB, par exemple.

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La belle couleur blanche du corps contraste avec les encoches noires.

Une fois n’est pas coutume : le style gamer s’affirme par la géométrie. Les lignes droites associées aux quelques rondeurs du corps forment un tout original et néanmoins cohérent. La profondeur des encoches contraste également avec le reste de la souris, ajoutant au design déjà très caractériel de la souris gamer. J’ai toutefois quelques doutes quant à l’entretien, car je trouve que les poussières se logent assez facilement dans ces espaces.

Le logo Roccat est sympathique, mais j’aurais bien aimé qu’il soit RGB, comme pour la SteelSeries Rival 3. Une doléance d’autant plus compréhensible quand on sait à quel point le rétroéclairage constitue un lourd argument marketing pour Roccat.

L’ergonomie de la Roccat Kone Aimo Remastered

Lors de la première prise en main, j’ai trouvé la préhension un peu bizarre, à mi-chemin entre la Logitech G502 Lightspeed et la Corsair Dark Core dont je vous parlais précédemment. Cela surprend au début, mais on s’y fait plus ou moins vite.

Le corps épouse bien la paume de la main, mais le design penché à droite est assez déroutant. Ma main ne se positionne pas très naturellement, j’ai toujours la sensation qu’elle va « glisser » du côté droit. La Roccat Kone Aimo ne s’intègre pas parfaitement dans le prolongement du bras et du poignet. Du coup, en jeu, elle est relativement notable, surtout que son poids ne passe pas inaperçu (130 g). Pour autant, celui-ci m’apparaît bien réparti et ne gêne donc pas l’utilisation.

Une bonne idée à relever : à gauche, le corps est incurvé afin d’accueillir le pouce pour qu’il puisse se reposer. Une idée intéressante, que Roccat aurait cependant pu exploiter davantage en y installant une zone de grip, par exemple. Ce faisant, la souris aurait gagné en confort. En termes de confort, d’ailleurs, je trouve que la liaison entre le poignet et le corps de la souris est un peu cassée. C’est certes le malheureux lot de toutes les souris classiques hors souris ergonomiques, mais la cassure est un peu plus prononcée ici que pour les autres modèles que j’ai testés.

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Enfin, les boutons sont intelligemment placés : le changement de DPI au centre permet rapidement de passer à un tir sniper, par exemple. Bien pratique pour les FPS, et tout à fait dans l’esprit de Roccat. On retrouve également des boutons latéraux, dont le fameux Easy Shift. J’y reviens ci-dessous.

Quelles performances pour cette souris gamer ?

Voyons maintenant ce que vaut la souris en jeu. J’ai testé plusieurs titres, Star Wars Battlefront 2 et Farcry 5, par exemple, et je dois dire que je suis assez satisfait. La précision du capteur optique est honorable : la souris suit et reproduit les mouvements du poignet sans saccades, et limite même en jeu les éventuels tremblements de la main. La glisse est plutôt bonne, même si je vous conseille de l’utiliser avec un tapis de souris pour davantage de fluidité.

Les différents boutons, quant à eux, sont parfaitement réactifs, mais ils ne sont pas des plus notables. Les boutons latéraux, par exemple, ne se distinguent pas très bien au toucher, on tâtonne, ce qui crée quelques missclicks. Pour le reste des boutons, en revanche, l’utilisation est top.

  • Le bouton Easy Shift est une innovation de la Roccat Kone Aimo afin de multiplier les possibilités de configuration. En pressant l’Easy Shift puis un autre bouton, une commande spéciale peut être exécutée. C’est intéressant et, une fois qu’on a le coup de main, assez intéressant dans la pratique, en créant des commandes spécifiques pour tel ou tel jeu par exemple. Tout cela peut être paramétré depuis le logiciel Roccat Swarm, auquel j’arrive maintenant.

Le logiciel Roccat Swarm

La suite logicielle est disponible sur le site du fabricant ; bonne chose à noter : il s’agit d’un programme unique pour l’ensemble des périphériques Roccat, incluant également les casques et les claviers. Cela vous permet donc de les gérer de manière centralisée.

Une fois le logiciel installé, l’interface francisé présente 4 onglets :

  • Paramètres : vous pouvez régler les vitesses de défilement vertical et horizontal, la vitesse du pointeur Windows et les DPI. Par défaut, on a 5 plages, allant de 400 à 3200 DPI, mais vous pouvez choisir d’aller au-delà et de limiter le nombre de plages à 2 ou 3 pour faciliter les changements.
  • Attribution des touches : c’est ici que vous choisissez les commandes associées aux touches, avec d’un côté l’assignation touche par touche, de l’autre, l’assignation avec Easy Shift. C’est à la fois complet et facile à utiliser ; plutôt bien pensé pour le coup. Roccat vous mâche même le travail, avec plusieurs préréglages (« équilibré », « média », « précision », « Kone original » et « basique »).  
  • Paramètres avancés : vous gérez ici la fréquence (jusqu’à 1000 Hz, soit 1 ms), le retour audio et d’autres options spécifiques. C’est également depuis cette section que vous pouvez réinitialiser les paramètres.
  • Eclairage : pour le réglage du RGB, j’y revois dans une section dédiée ci-dessous.

Conscient des nombreuses possibilités offertes par le logiciel, Roccat vous propose de créer jusqu’à 5 profils. Il est à noter, enfin, que vous pouvez créer des macros via le gestionnaire, en bas à droite.

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En bref, le logiciel est à la fois complet et intuitif, c’est réussi.

Le RGB de la Roccat Kone Aimo est-il à la hauteur des promesses ?

Je le disais précédemment : le RGB prend une place prépondérante dans la communication de Roccat sur la Kone Aimo. Tout logiquement, je passe donc le rétroéclairage au crible.

Vous avez le choix entre 6 effets ; déjà, c’est assez restreint en comparaison d’une Razer Deathadder V2 par exemple.

  • L’effet de base est le fameux « Aimo », son système RGB dit intelligent. Dans la petite note explicative, le fabricant explique que cet effet permet d’obtenir un « éclairage organique », réagissant par exemple aux actions que vous faîtes. Mouais… Honnêtement, je ne suis pas très convaincu. Ça m’a l’air assez random et je ne vois pas bien la différence avec les effets aléatoires chez les autres constructeurs.

Autre déception : Roccat parle de 5 zones indépendantes, mais dans les faits, cela n’est possible qu’avec trois effets (respiration, plein éclairage et battement). En-dehors d’Aimo, tous les effets vous laissent des possibilités de personnalisation : couleurs (thèmes ou au choix), vitesse, luminosité, etc.

Concrètement, il y a de quoi vous faire plaisir. Toutefois, au vu de l’argument marketing que représente le RGB pour la Roccat Kone Aimo, j’en attendais davantage.

Conclusion du test de la souris gamer Roccat Kone Aimo Remastered

L’expérience démarrait mal avec un premier modèle défectueux, mais celui de remplacement a réussi à rattraper le coup.

Le design est intéressant, avec un travail sur les formes et les reliefs. Il dévoile un corps travaillé, conçu pour être ergonomique, mais qui souffre tout de même quelques défauts. La prise en main pourrait clairement être améliorée afin d’être plus naturelle. En jeu, heureusement, la souris gamer Roccat Kone Aimo Remastered déploie des performances convaincantes, alliant précision et réactivité.

C’est donc une bonne référence, même si elle souffre facilement de la comparaison avec la Corsair Dark Core Pro, plus aboutie et confortable, pour « juste » une vingtaine d’euros de plus.

J’ai bien aimé :

  • Son design inspiré
  • Les matériaux de qualité
  • L’Easy Shift, une innovation pratique
  • Ses nombreux boutons paramétrables
  • Le capteur optique précis et réactif
  • Le logiciel complet et facile d’utilisation

J’ai moins aimé :

  • Le corps dit ergonomique, mais perfectible
  • Le RGB un peu limité
  • La souris gamer demande un peu d’entretien régulièrement

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